Là, dans mon histoire, j’en suis au point où ça s’éclaircit, où je vois comment parvenir à mes fins, mais c’est aussi le moment où je mesure la tâche qui me reste à réaliser… Et là j’oscille entre la certitude d’y parvenir et la certitude de ne PAS y parvenir. Écrire est une action solitaire la plupart du temps (c’est aussi pour ça que j’aime tant le faire !) mais à certains moments, je crois qu’on a besoin d’aide, d’un regard extérieur, d’un coup de pouce. D’abord pour être rassuré.e, et puis aussi pour ouvrir le champ des possibles, pour trouver d’autres idées, et rassembler le courage nécessaire (la folie) de croire qu’on va y parvenir, qu’on a quelque chose à dire et que c’est primordial de le faire. Il faut une dose de mégalomanie pour écrire. Et il faut du temps. Et il faut des personnes qui nous poussent, qui y croient. Alors je pense avoir trouvé le titre. C’est bizarre, le titre. Au départ j’avais trouvé quelque chose, et puis finalement, au fur et à mesure du travail de documentation et de la complexification de la trame narrative, c’est autre chose qui m’est apparu.